Science en jeu : Différence entre versions
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Version du 17 avril 2011 à 18:09
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Le Projet Manhattan C’est le nom de code du projet de recherche qui permit aux États-Unis, assistés par des chercheurs d’autres pays, de réaliser la première bombe atomique en 1945. Sous la direction du physicien Robert Oppenheimer et du général Leslie Groves, le projet fut lancé en 1942 à la suite d’une lettre au président Roosevelt co-signée par Albert Einstein selon laquelle l'Allemagne nazie travaillait peut-être sur un projet équivalent. Le projet Manhattan conduisit à la conception, la production et l'explosion de trois bombes atomiques. Deux d’entre elles, l'une à l'uranium et l'autre au plutonium, furent larguées respectivement sur les villes japonaises de Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août.
Le jeu pathologique Le jeu pathologique, aussi appelé jeu compulsif ou jeu excessif, désigne une forte dépendance aux jeux d’argent et aux paris malgré le désir d'arrêter et la conscience des conséquences négatives qui s’ensuivent (perte d’argent, problèmes familiaux, perte de liberté, etc.). Par exemple, la personne recommence toujours à jouer dans l’espoir de regagner ce qu’elle a perdu. « Pathologique » signifie que la situation est devenue anormale et hors de contrôle. Les chercheurs en psychologie veulent étudier le parcours des joueurs pathologiques afin de comprendre ce qui crée la dépendance. Comment le faire sans les mettre dans une situation de jeu et ainsi risquer de déclencher la dépendance ?
C’est une façon de pratiquer la science qui privilégie la collaboration ouverte entre chercheurs ou entre chercheurs et citoyens, que ce soit au moment de construire un projet de recherche ou d’analyser des résultats. Par exemple, le projet international Galaxy Zoo a fait appel à plus de 270 000 citoyens pour aider les chercheurs à identifier les galaxies sur les photos prises par le télescope Hubble et publiées sur Internet. En sciences sociales, des projets de recherche sont construits à partir de questions posées par des associations de citoyens qui participent ensuite à tout le processus de recherche. Ce partage des idées et des données maximise les chances de trouver des résultats.
La majorité des cellules du corps humain sont spécialisées, par exemple en neurones ou en cellules sanguines. Celles qu’on nomme cellules souches, au contraire, peuvent devenir n’importe quelle cellule. C’est pourquoi elles présentent un grand intérêt en recherche médicale. On espère les utiliser pour remplacer les cellules endommagées par des maladies ou pour créer des organes pour les greffes. Les cellules souches peuvent aussi être employées dans les études fondamentales ou pour tester de nouveaux produits – médicaments ou toxiques. Les adultes ont peu de cellules souches. C’est pour cela qu’elles sont souvent prélevées sur les embryons surnuméraires issus de la fécondation in vitro.