Les Boutiques de sciences
Sommaire
- 1 Définition
- 2 Exemples de Boutiques de Science dans le monde et exemples de projets
- 3 Exemples d'organisations ayant la même mission que les Boutiques de Science
- 4 Autres informations
- 5 Organismes qui appuient les Boutiques de Science
- 6 Liste de conférences et d'événements
- 7 Articles, rapports et livres sur les Boutiques de Science
- 8 Les Transferts de Connaissances
Définition
Les Boutiques de sciences (communément appelées BdS) ont pour objectif de mettre les idées et les questionnements des citoyens au cœur du processus de recherche. Leur objectif est aussi de démystifier la notion d'« expertise », pour favoriser la participation et l'implication de chacun(e), en décloisonant l'accès à la connaissance. On observe le développement, dans la société et dans la communauté scientifique, du besoin d'une relation Sciences/Société sereine, propice à un enrichissement mutuel. Nous participons à la satisfaction de ce besoin de façon pratique. Une Boutique de sciences se propose d'être une interface entre science et société : elle recueille des demandes de la société civile et travaille pour en faire des sujets d'étude et de recherche qui sont intégrés dans les cursus des étudiants/chercheurs ; ou elle sera faite par des experts sous forme de conseil et avis ou l'assistance de recherche. . L'objectif est alors de répondre à des besoins de recherche de la société civile pour un coût minimal. La Boutique de Sciences tend à doter les citoyens vers une démocratie participative disposant d'outils rendant les citoyen(ne)(s) responsables de l'orientation de la recherche. La Boutique de Sciences réalise le lien entre l’organisation demandeuse et ce laboratoire compétent. Une Boutique de Sciences est un organisme à but non lucratif qui a pour objet de permettre aux acteurs de la société civile de disposer des moyens de la recherche scientifique afin de bénéficier de connaissances touchant à une question de société, d'environnement, de santé publique...
La Boutique de Sciences réalise le lien entre l’organisation et le scientifique et veille à fournir une réponse au besoin de 'savoir' du client. Ainsi, une organisation peut faire usage de l'expertise et de la 'connaissance' présentes au niveau universitaire (Sources : BdS Grenoble et BdS ENS Cachan ; consulté le 3 mai 2007).
Les clients sont de plusieurs catégories :
des Groupes d’action et de pression ; des Groupes minoritaires ; des Associations sociosanitaires ; des Organisations environnementales ; les Écoles ; les Musées ; les Administrations municipales.
De manière générale, plusieurs acteurs contribuent. Ces organismes ou institutions sont de deux catégories : celles qui contribuent aux financements et celles qui interviennent dans le domaine de la recherche. Dans le domaine de la recherche, la Boutique de Science est basée des liens qui unissent les enseignant-chercheurs à la recherche privée. Il y a aussi le lien qui unit les enseignant-chercheurs entre eux, notamment par les instituts du type de l'INRS, au CNRS en France eu encore des Scienceshop des pays européens et anglosaxon, peu importe l'origine nationale. Dans le domaine financier, il y a tous les acteurs économiques privés ou publics, même parfois des acteurs associatifs. Une agence de moyens permet de centraliser les fonds et d'offrir un interlocuteur lorsque la Boutique de Science. La difficulté du financement de la recherche, offerte aux commanditeurs/clients, revient aux universités ou aux institutions politico-administratives.
Les Boutiques de Science sont de 7 types : des organisations nationales sans but lucratif ; des universités ; des associations communautaires ; des agences fédérales (pour les pays segmentés en fédérations) ; des chercheurs indépendants et privés ; des agences de consultation et de conseil ; et des organisations de service communautaire.
Exemples de Boutiques de Science dans le monde et exemples de projets
Elles se trouvent, entre autres, dans environ 24 pays, réparties en Europe, en Amérique du Nord (Canada + États-Unis) et dans le reste du monde. Quelques exemples : la Belgique, la Hollande, la Roumanie, le Canada ou encore l'Australie. Pour accéder à une liste plus complète, veuillez visiter cette page
- Une autre boutique de sce=ience en Chine (site en chinois): http://www.scienceshop.or.kr
Projets en cours :
Demande du collectif "Pollution Costebelle"
Enjeu : Ce collectif a été créé par les familles du quartier de Costebelle à Hyères dans le Var. Ils déclarent : "Nous recevons depuis des années les rejets de gaz imbrûlé d'une usine de goudron APPIA (Eiffage) située à coté. L'objectif de notre collectif est de faire une pression coordonnée sur les pouvoirs publics pour forcer l'industriel à se mettre aux normes dans l'urgence."
Problématique : L'arrété d'exploitation de l'usine en question fixe un seuil apparemment assez laxiste sur les rejets dans l'air. Il ne prend en compte que les particules émises (et pas la composition des gaz), et fixe un seuil à 50 microgramme/m^3. Or, la legislation actuelle est un peu plus severe. Il est donc nécessaire d'effectuer des mesures complémentaires.
Demande du MNLE Rhône-Alpes (Mouvement National de Lutte pour l'Environnement)
Enjeu : Devant l'utilisation généralisée des canons à neige, l'association souhaiterait voir évaluer leur impact sur les équilibres hydrologiques, ainsi qu'obtenir une estimation des effets des produits utilisés pour faire cristalliser la neige "de culture" sur l'environnement.
Problématique : L'AFSSET réalise une étude sur la toxicité des produits utilisés. Reste à évaluer l'impact hydrologique de l'utilisation de ces canons à neige.
La démarche que nous entreprenons dans le cadre de ce projet est localisée sur Grenoble. Nous abordons l'éthique de la recherche comme un renforcement des liens entre la recherche et la société civile et dans ce cadre, notre démarche est pluri-forme : Nous cherchons à faire dans un premier temps un état des lieux de la relation entre science et société civile autour des questions scientifiques. Dans cette démarche, nous élaborons actuellement un questionnaire d'enquête qui vise à mettre en évidence les ressentis de la société civile vis à vis de la recherche, et inversement, comment le monde de la recherche perçoit les interventions/implications de la société civile. Nous réalisons ce questionnaire dans le but d'établir un état des lieux dans la région grenobloise, mais également à l'échelle nationale (par la diffusion de ce questionnaire sur internet); notre objectif est d'une part de définir quels sont les moyens qui permettraient de rapprocher société et chercheurs, et d'autre part, après des reconductions annuelles, d'évaluer la pertinence des actions qui auront été menées en conséquence. Pour la concrétisation à court terme d'une démarche de rapprochement des chercheurs et de la société civile dans la région grenobloise, nous travaillons actuellement à l'ouverture d'une "Boutique de Science" (Scienceshop). Il s'agit d'un concept hollandais qui a maintenant quelques années et est maintenant largement développé en Europe. L'idée consiste à créer une interface entre d'une part des collectifs de citoyens (associations par ex.) qui se posent des questions d'utilité publique (environnement, santé....) et qui souhaitent avoir accès à l'expérience et aux compétences de chercheurs, et d'autre part des chercheurs pouvant y apporter des éléments de réponse, au prix d'un travail qui leur permet d'ouvrir le champ de leur recherche. Le cas typique consistant à initier un projet spécifique, d'après la question posée et formalisée par la boutique des sciences, pour un stage d'un étudiant de M2R ou M1R. Le troisième volet de notre action consiste en une sensibilisation aux problèmes éthiques des étudiants appartenant à un monde scientifique (Formation d'ingénieurs et doctorants). Les étudiants d'écoles d'ingénieurs et les thésards étant les futurs acteurs du monde scientifique au sens large (de la recherche sociologique à la technique), il nous semble que les inciter à une réflexion d'ordre éthique, ce qui dans notre sens implique de prendre en considération la société dans son intégralité (des donneurs d'alertes aux scientistes), est une démarche à long terme dont bénéficiera l'intérêt commun.
L'Université de Liverpool possède une multitude de domaines d'expertises. En voici la liste.
- Interface sciences-société de l'Université de Lausanne a pour mission de favoriser le dialogue entre le monde scientifique et la société, aussi bien dans le domaine des sciences de la nature que dans celui des sciences humaines. Ses activités s'adressent à tous les publics -scolaires, adultes, familles, associations, entreprises- intéressés par les enjeux socio-économiques et culturels des savoirs scientifiques.
- Interface collabore avec l'ensemble des acteurs concernés : musées, écoles, associations, sociétés scientifiques, hautes-écoles suisses et étrangères, chercheurs et artistes.
- Interface utilise les moyens de communication et d'intervention les mieux adaptés à chaque public: expositions, cafés scientifiques, conférences, spectacles, ateliers, forums, colloques, recherche transdisciplinaire, enseignement, laboratoire.
- Interface collabore avec les enseignant-e-s et les chercheur-se-s de l'UNIL pour les soutenir dans des actions de culture scientifique et de communication auprès de différents publics cibles.
Exemples de projets en cours
Le Programme directeur Catholique : c'est une recherche menée avec des jeunes filles âgées entre 11 et 14 ans. Est-ce que le programme directeur des activités satisfait les attentes de ces jeunes filles ? ;
L'Association des Transports : il s'agit de mettre en œuvre une recherche afin d'évaluer le fonctionnement les minibus de la communauté opératant en Ireland du Nord ;
L'Association de développement d'Aughnacloy, Ireland du Nord : l'assistance des chercheurs dans les initiatives de l'éducation rurale ; assistance nécessaire afin d'aider la revilisation de l'économie de la région.
Les Boutiques de Science de l'Université de Groningen sont dans une situation difficile. Un remaniement bugétaire de l'université oblige la fermeture de deux boutiques de science (en Mathématiques et en Sciences Naturelles) qui étaient en pleine élaboration.
Exemples d'organisations ayant la même mission que les Boutiques de Science
Le Trent Centre for Community-Based Education (TCCBE) a été mis en place en 1996 comme un partenariat entre le Community Opportunity and Innovation Network (COIN) Inc., le Peterborough Social Planning Council et le Frost Centre de l'Université de Trent. En 2005, le TCCBE devint une société à responsabilité limitée indépendante. Le TCCBE offre le programme Community-Based Education à la région de Peterborough. Le financement du TCCBE : le TCCBE reçoit en ce moment les fonds provenant du J.W. McConnell Family Foundation, de l'Université de Trent et de Service Canada.
Le Centre pour la Recherche sur l'Urbain et ses Connaissances (CURL) de l'Université Loyola de Chicago est un centre de recherche universitaire peu orthodoxe. Le CURL promeut un modèle d'initiatives quant à l'enseignement et l'apprentissage qui sort du simple cadre du campus et les salles de classe de Loyola. Il s'agit de développer des partenariats de manière égale entre les universités et les communautés du centre et des banlieues. CURL est guidé par une mission qui met un fort accent sur la recherche qui se penche sur les besoins des communautés, et impliquent la communauté dans tous les processus de de ces recherches. En travaillant à proximité des décisionnaires d'une communauté en dehors de l'université, le Centre mêle le savoir et la connaissance de chacun des acteurs, qu'il soit universitaire ou citoyen ou des organisations qui n'ont pas les savoir-faire académiques. Ce qui produit au final des résultats de recherche plus pertinents, dont l'efficacité est plus forte lorsqu'il s'agit d'intégrer ces résultats au sein des communautés dans le besoin.
- The Citizen Participation in Science and Technology (CIPAST), Allemagne et Italie.
Le développement des initiatives du CIPAST, qui s'étend depuis la base sociale de la délibération jusqu'à la prise de décision dans le champs scientifico-technologique, possède ses racines dans divers arènes et corps qui appartiennent à différentes sphères, qui ne sont elles-mêmes pas toujours en lien. Réunir ces acteurs, extirper leurs savoirs divers, et intégrer leurs perspectives respectives diverses sur une platforme commune, fournira la possibilité de répandre des pratiques efficaces. Cela revigorera l'innovation et promeuvera l'émergence d'une culture européenne de la participation démocratique dans les problématiques scientifiques et technologiques.
CIVICUS est un projet de recherche international dédié à l'étude des formes et des stratégies de coopération entre les universités et les partenaires sociaux. Il est financé par la Commission européenne sous le programme du Leonardo da Vinci Community Vocational Training Action. Adressant les problèmes occurrents entre les besoins des universités et ceux du marché du travail, le consortium de 7 partenaires européens qui inclut les universités, des centres de recherche, des organisations non-gouvernementales, et des institutions d'affaire, le département de Sociologie de l'Université Vytautas Magnus, Kaunas, en Lituanie, servant comme projet coordinateur.
Afin de renforcer l'interaction entre les institutions de recherche et la société, INTERACS cible l'amélioration de la coopération en science, la recherche et développement d'une petite ou moyenne organisation non-gouvernementale, notamment par le lien fait entre elles et les Boutiques de Science des universités. Le besoin grandissant de créer une culture de la science socialement acceptable, la recherche et développement, pour rendre accessible aux citoyens, crée une nouvelle logique de défis chez eux.
INTERACTS est un pionnier transnational pour les études des organisations et des institutions provenant de 7 différents pays, collaborant par disciplines afin d'identifier les changements nécessaires dans les structures du système RTD , afin aussi d'améliorer les interactions futures entre ONG, chercheurs et intermédiaires comme les Boutiques de Science. il s'agit alors de réunir les résultats de pays différents offrira une image plus large de ces structures, concernant leurs expériences passées, selon l'impact qui aura eu sur elles les Boutiques de Science, les espérances futures et les politiques pertinentes. En somme, INTERACTS contribue à renforcer l'interaction entre les institutions de recherche et la société, de sorte que les organisations et institutions puissent approfondir la compréhension des processus et les effets qu'a le savoir.
Le Partenariat de Communauté de campus pour la Santé (CCPH) est une organisation à but non-lucratif qui promeut la santé par le biais de partenariats entre communautés et institutions d'études supérieures. Fondé en 1996, nous sommmes un réseau grandissant de plus 1500 communautés et campus sur tout le territoire nord-américain et accroit le monde qui collabore à promouvoir la santé par le biais le service d'apprentissage, basé sur la communauté de recherche participative, des coalitions à grande échelle et les autres stratégies des partenaires. Ces partenariats sont de puissants outils pour améliorer l'éducation des études supérieures, l'engagement civique, et la santé des communautés dans leur ensemble.
- Le Laboratoire de recherches sociologiques, de l'Université Laval, Québec, Canada.
Depuis 1982, le Département de sociologie de l'Université a développé une formule unique en Amérique du Nord : un cours intitulé Laboratoire de recherche sociologique de 12 crédits où des étudiants en deuxième année de baccalauréat réalisent une recherche complète pour un organisme de la région de Québec. En réponse à un appel d'offres, ils doivent produire une offre de services, et réaliser cette recherche de la conceptualisation à la cueillette de données puis à l'analyse et la rédaction. L'apprentissage de la recherche empirique s'y fait en situation réelle de travail professionnel, et les critères d'évaluation et de réussite du cours sont ceux du milieu de la recherche professionnelle. En plus de préparer les étudiants au marché du travail et à ses contraintes (pas de délai dans ce cours, écriture impeccable exigée), cela leur permet d'établir des liens avec ce marché. Chaque année, de quinze à vingt organismes sont impliqués dans un tel processus de recherche; certains partenariats sont bien établis, mais de nouveaux sont mis en place chaque année. Chaque année plusieurs recherches font l'objet d'une bonne diffusion à l'extérieur des murs de l'Université. Nous entendons leur donner encore plus de visibilité en améliorant la diffusion des meilleurs travaux. À signaler enfin que le Laboratoire a son propre site Internet (que nous vous invitons à visiter en passant par le département de sociologie : www.soc.ulaval.ca) sur lequel les meilleurs rapports se trouvent en version intégrale.
El Instituto Ciencia y Sociedad (INACS) es una institución privada sin ánimo de lucro que promueve perspectivas plurales, humanistas e integradoras. INACS carece de adscripción política, religiosa o de otra índole.
Depuis une trentaine d'années, les liens entre les sciences et nos sociétés européennes, peu à peu stabilisés depuis le XIXe siècle, évoluent de façon profonde et ambivalente. Ils sont, dans le même temps, sources de contestations grandissantes et d'innovations citoyennes, illustrant un désir de nouvelles formes de relations raisonnées entre notre vie quotidienne et les politiques publiques. Selon la position qu'on occupe, cette évolution peut donc apparaître aussi bien comme révélant des crispations inquiétantes que comme un moyen de ressourcement de nos démocraties. SOKORI (pseudonyme de Jean Rostand) est né de notre volonté de comprendre, en tant que professionnels, comment le thème «Sciences et Citoyenneté» est abordé concrètement dans l'Union Européenne, par le biais d'actions et de projets territoriaux. SOKORI est un programme de mobilité professionnelle qui touchera 200 personnes, salariés, administrateurs, porteurs de projet, animateurs des organisations françaises partenaires.
Le CEFRIO (Centre francophone d’informatisation des organisations) est un centre de liaison et de transfert qui regroupe près de 160 membres universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 57 chercheurs associés et invités. Sa mission : aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme levier de transformation et d'innovation. En partenariat, le CEFRIO réalise partout au Québec des projets de recherche, d’expérimentation et de veille stratégique sur l’appropriation des TI. Ces projets touchent l'ensemble des secteurs de l'économie québécoise tant privé que public. Les activités du CEFRIO sont financées en majeure partie par ses membres et par le gouvernement du Québec, son principal partenaire financier. (le rapport annuel ; site consulté le 13 mai)
- Le projet Université des possibles, de l'association Vitrolles Méditerranée
L'Université des Possibles est située à Vitrolles, ville côtière de l'Etang de Berre, prés du port de Marseille en Méditerranée Occidentale. Elle ouvre ses portes aux femmes et hommes du 21ème siècle dans l'esprit de la Conférence de l'ONU de Rio de Janeïro de 1992. Elle tente le pari apparemment impossible de croiser le savoir du citoyen pauvre avec celui du citoyen mieux loti, de croiser la pratique de la personne sans diplôme avec celle du savant. L'Université des Possibles est fondée sur l'assurance que lorsque la liberté, l'égalité, la fraternité, la dignité et la connaissance progressent pour la personne la plus exclue, elles progressent aussi pour l'ensemble de la population. La population est considérée comme représentée à l'Université des Possibles quand par moitié, ses membres sont des femmes sont des personnes âgées de moins de 35 ans sont des personnes non diplômées de l'enseignement supérieur sont des personnes qui connaissent, ou ont connu, la précarité.
Autres informations
Définition de ce qu'est un Réseau de Développement Technologique (RDT, ou RTD en anglais). "Il s'agit d'une organisation de proximité qui regroupe et coordonne régionalement des conseillers technologiques, généralistes et spécialistes. Ils sont mis à disposition du RDT par les diverses structures publiques et parapubliques dans le cadre d'une stratégie régionale contractualisée entre les services de l'Etat et le Conseil Régional . Le RDT Centre met ainsi à disposition des entreprises régionales un réseau d'une soixantaine de conseillers en développement technologique issus d'une quarantaine d'organismes." (Sources ; site consulté le 07 mai 2007)
- Outils :
-Comment produire, utiliser, partager les connaissances avec la société civile ? Voici des outils ;
-"Développé en réponse à un intérêt grandissant pour le transfert des connaissances, ce guide met en lumière les ressources existantes sur le sujet, dans différentes disciplines, pour toute personne qui se questionne à savoir ce qu’est le transfert de connaissances, la manière par laquelle les organisations le mettent à profit, en quoi il influence les politiques publiques, etc. Ce document est une initiative de l’équipe du Knowledge Utilization and Policy Implementation (KUPI), un programme de recherche sous la direction de Mme Carole Estabrooks, de l’Université de l’Alberta" (Source : le Réseau de Recherche en Santé des populations du Québec ; site consulté le 13 mai 2007) => le guide KURG
- Voici les pratiques prometteuses dans l'utilisation de la recherche (site consulté le 13 mai 2007).
- Le guide de mise en place et d'animation de communautés de pratique intentionnelles, réalisé par le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO).
- La collaboration entre chercheurs permet de faire circuler le savoir et permettre au milieu universitaire de s'ouvrir sur le monde avec plus de pertinence. Un exemple d'échange pendant le 8e atelier annuel : collaborer pour innover - le rapport sur *.pdf (site consulté le 13 mai 2007).
Organismes qui appuient les Boutiques de Science
Le portail de "Science et Société" de la Commission européenne
Ce portail est ouvert à toute information externe relative à la thématique Science et société. Une conférence, une adresse à mentionner dans le Who's who ou une nouvelle à partager… Faites-nous part de vos propositions et suggestions ! Les sciences sont présentes dans pratiquement chaque aspect de notre vie quotidienne. Sans elles, bon nombre des choses qui nous semblent évidentes seraient inconcevables. Mais les sciences ne sont pas que techniques ; elles doivent être envisagées comme faisant partie intégrante de notre tissu social. Le dernier sondage Eurobaromètre sur l'attitude du public à l'égard de la science et de la technologie montre clairement que les Européens demeurent optimistes quant à l'apport des sciences en réponse aux défis de notre époque, qu’il s’agisse du SIDA ou des changements climatiques. Leur optimisme se fait en revanche plus mitigé lorsqu'il s'agit de l'usage fait par les décideurs politiques des résultats scientifiques, et ils sont très conscients du fait que le progrès scientifique peut à son tour engendrer de nouveaux problèmes. La Commission européenne a le devoir de créer les conditions propices à un dialogue structuré sur les questions relatives à la science dans le but d’anticiper et de clarifier les espoirs et les préoccupations du public. Face à un public informé et engagé, les sciences pourront pleinement contribuer à stimuler la compétitivité, améliorer notre qualité de vie et nous garantir un avenir durable.
Projet : le 6e programme-cadre - 'Science et Société' dans le Programme-cadre de recherche de l’Union européenne.
Fondation sciences citoyennes
La Fondation Sciences Citoyennes est une association loi 1901 créée en 2002. Elle a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique de la science, afin de la mettre au service du bien commun.
Sciences Citoyennes fait un double pari : le premier est de réunir des chercheurs scientifiques critiques et des "profanes" engagés dans des luttes (sociales, médicales, environnementales) où ils rencontrent - voire contestent - la technoscience dominante et l’expertise officielle. Le second est d’unir, dans une réflexion et une action transversale de "politisation" de la science et de l’expertise, des acteurs impliqués dans des secteurs souvent compartimentés (agriculture, énergie, bio-médical, santé environnementale, NTIC, brevetage...).
Trois axes de travail sont au coeur de son engagement :
1. l’accroissement des capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, consuméristes, syndicales et citoyennes (création d’un tiers-secteur scientifique),
2. la stimulation de la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique,
3. la promotion de l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques.
Réseaux et organismes divers
In addition to the demands made on research and development by commerce and industry, 'civil society' organisations have their own research needs. Diffusion of knowledge often focuses on communication from researchers to society, but increasingly there is a demand for communication from society to researchers. This is the concept of 'social demand' for knowledge . Different types of interfaces exist between researchers and society, one of which are the 'science shops'. Science shops are organisations created as mediators between citizen groups (trade unions, pressure groups, non-profit organisations, social groups, environmentalists, consumers, residents association etc.) and research institutions (universities, independent research facilities). Science shops are important actors in community-based research (CBR). There are many differences in the way science shops are organised and operate, as well as some important parallels. There is not one dominant organisational structure defining a science shop. How science shops are organised and operate is highly dependent on their context. The above definition of a science shop might also include organisations that do not self-define as a science shop. Organisations that meet the definition of a science shop and do provide civil society with knowledge and skills through research and education on an affordable basis will be taken into account. The term 'science' is used in its broadest sense, incorporating social and human sciences, as well as natural, physical, engineering and technical sciences.
La fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'homme (anciennement Fondation pour le Progrès de l'Homme, d'où son sigle fph) est une fondation indépendante de droit suisse. Elle a été créée en 1982 par l'exécutrice testamentaire de Charles Léopold Mayer, Madeleine Calame, à partir du patrimoine légué par celui-ci. L'autorité de surveillance est le Canton de Vaud. Son but statutaire est très large : financer, par l'action de dons ou de prêts des recherches et actions qui concourent, de manière significative et innovante, aux progrès des hommes par la science et le développement social. La fondation est dirigée par un Conseil de fondation coopté de 7 à 11 personnes et dispose pour la mise en oeuvre de ses buts d'une équipe permanente d'une quinzaine de personnes. Son action est financée par les revenus du patrimoine, qui lui assurent un budget stable de 11 millions de CHF/an. La fondation se définit elle même comme une aventure humaine conduite dans la longue durée avec des partenaires publics et privés des différents continents. Elle ne se comprend que par ses 25 ans d'histoire.
Ses priorités actuelles, définies par ses orientations 2004-2010 et sa stratégie 2006-2007, sont : l'appui à l'émergence d'une communauté mondiale, rendue indispensable par la mondialisation ; la contribution à trois grandes mutations que l'humanité devra conduire au cours du 21ème siècle :
1. la révolution de la gouvernance pour gérer les interdépendances d'ampleur nouvelle entre les êtres humains, entre les sociétés, entre l'humanité et la biosphère ;
2. la recherche d'une éthique universelle de la responsabilité ;
3. la contribution d'une société durable.
Le portail RESEARCH.BE, développé par le Service d'Information Scientifique et Technique (SIST), a pour objectif de fournir une interface structurée et validée vers les principaux sites web relatifs aux activités de R&D et d'innovation (RDI) menées en Belgique et en coopération européenne et internationale, en priorité la RDI effectuée sur fonds publics. Le portail offre un point d'accès unique vers les sources d'information et le potentiel scientifique belges et il veut contribuer au renforcement de l'Espace européen de la recherche (EER). Le portail s'adresse à toutes les parties prenantes du système de la recherche et de l'innovation, tant en Belgique qu'à l'étranger: décideurs politiques, administrations publiques, gestionnaires, communauté scientifique, entreprises, utilisateurs des résultats. Plus largement, il assure une fonction de communication vers d'autres publics (enseignants, étudiants, journalistes, milieux culturels, etc), y compris le grand public. La présente version donne accès aux sites fédéraux et aux principaux sites régionaux et communautaires ainsi qu'européens. Le portail sera progressivement enrichi dans les prochains mois en collaboration avec toutes les parties intéressées et avec tous les utilisateurs. Les outils de recherche et de navigation seront également renforcés.
The main purpose of the Work & Technology Research Centre of the FTU is to develop a capacity of research, analysis and intervention on the social aspects of work changes and technological changes. For more than twenty years, it carries out research projects granted by Belgian or European programmes. It participates in international research networks. It works out methodological tools for research and continued education. The current activities of the Work & Technology Research Centre address two research areas : Information society and work changes ; Technology and society, innovation policies. Various research projects have also been carried out on environment and sustainable development.
"La FCRSS est un organisme subventionnaire qui appuie la prise de décision fondée sur les données probantes dans l'organisation, la gestion et la prestation des services de santé par l'entremise de programmes de financement de la recherche, de développement des capacités et de transfert de connaissances. La Fondation est reconnue comme un chef de file en transfert et échange des connaissances en raison des nombreux outils qu’elle développe et des événements qu’elle organise sur le sujet. Son site contient beaucoup d’informations sur le contenu comme tel, mais offre aussi des modèles de pratiques prometteuses, comme par exemple, la série À bas les mythes." (site consulté le 08 mai 2007)
Liste de conférences et d'événements
Prochaine conférence du Living Knwoledge 30 août 2007
Articles, rapports et livres sur les Boutiques de Science
Base de donnée des documents des Réseaux Technologique de Développement.
Le site comprend des documents portant sur la RTD en Europe, des rapports, des documents officiels. Les documents peuvent également être obtenus gratuitement en version papier.
- Actes du colloque : la gestion du savoir, document réalisé par le CEFRIO.
Science Shops in Europe : The Public as Stakeholder by Corinna Fischer, Loet Leydesdorff, and Malte Schophau
This article is based on EU-funded project INTERACTS (Improving Interaction between NGOs, Universities and Science Shops: Experiences and expectations). For further information about this project see http://members.chello.at/wilawien/interacts/main.html). Gnaiger, A. & Martin, E. (2001): Science Shops: Operational Options. Report No. 1 of the EU research project SCIPAS - Study and Conference on Improving Public Access to Science through Science Shops. Utrecht: Science Shop for biology, Utrecht university.
Farkas, N. (1999): Dutch Science Shops: Matching Community Needs with University R&D. Science Studies, 12(2), 33-47.
Farkas, N. (2002): Bread, Cheese, and Expertise: Dutch Science Shops and democratic institutions. Unpublished Ph.D. Thesis. Rensselaer Polytechnic Institute, Troy , NY
Hellemans, A. (2001): After years of decline, non-profit consultancies - Science Shops - are starting to reinvent themselves. Nature 412, 4-5 (July 2001) | doi:10.1038/35108157
Raloff Janet. Democratizing Science. From Science News, Vol. 154, No. 19, November 7, 1998 , p. 298.
- Irwin, A. Citizen Science – A Study of people, expertise and sustainable development. London and New York, 1995.
Sclove, R. E. (1996): Town meeting technology: the “consensus conference”, a recent Danish innovation, gives ordinary citizens a real chance to make their vvoices heard in debates on technology policy. Technology Review 99: 24-31. See http://www.loka.org/pubs/techrev.htm for a version of the article.
Les Transferts de Connaissances
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