Les Transferts de Connaissances

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Les transferts de connaissances

  • Définition

1. La définition selon la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé :

"Le transfert et l'échange de connaissances est un processus réunissant chercheurs et décideurs pour trouver des solutions aux problèmes. Chef de file du transfert et de l'échange de connaissances depuis sa création en 1997, la Fondation a mis au point un modèle d'échange de connaissances efficace qui demande une interaction entre les décideurs et les chercheurs et mène à un apprentissage mutuel grâce à un processus de planification, de diffusion et de mise en application des données nouvelles ou existantes de la recherche dans la prise de décision. Quand des groupes de personnes n'ayant habituellement aucun lien commencent à échanger des connaissances, on observe des améliorations impressionnantes en matière d'innovation et d'efficience opérationnelle au sein du système des services de santé. Les travaux de la Fondation en matière de transfert et d'échange de connaissances permettent de réunir les chercheurs et les décideurs et de faciliter l'interaction entre eux. Il en résulte une meilleure compréhension du travail de l'autre, de nouveaux partenariats, et une utilisation des données probantes de la recherche dans l'établissement des politiques et la prise de décision. Le transfert et l'échange de connaissances appuie et améliore la prise de décision fondée sur les données probantes de la recherche et permet de s'assurer que les meilleures décisions possibles sont prises dans la gestion de notre système de services de santé."

(Source)

2. La définition selon l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail :

"Le Transfert de connaissances se fait en quatre phases :

- La stratégie de transfert des résultats ;

- Le comité de suivi ;

- Choisir les bons relayeurs ;

- Transférer l'expertise.

L’appropriation des résultats de recherche par les milieux de travail a toujours été l’une des priorités de l’IRSST, tout comme sa volonté de partager son expertise et ses connaissances avec ses partenaires, sur une base régulière. L’Institut se dotait d’ailleurs, il y a plus de quatre ans, d’une stratégie institutionnelle dont l’un des objectifs principaux vise l’utilisation des résultats par ses différents partenaires. Au cours des années passées, les pratiques d’exploitation des résultats ont grandement évolué au sein de l’Institut. Elles peuvent maintenant s’appuyer sur un important bagage de connaissances, sur une expertise de pointe et sur un solide réseau de collaborateurs qui jouent un rôle de relayeur de première importance. Les connaissances scientifiques acquises dans le cadre des études sont transférées dans la communauté scientifique qui se sert de ces données pour alimenter d’autres recherches. Par ailleurs, certaines études qui portent sur des problématiques particulières peuvent ne pas faire l’objet de transfert directement aux milieux de travail."

(Source)


  • Sites à consulter sur le thème du transfert des connaissances en matière de Santé

- Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé (FCRSS)

La Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé encourage et finance la recherche sur la gestion et la politique des services de santé et des services infirmiers afin d'améliorer la qualité, la pertinence et l'utilité de cette recherche pour les stratèges et les gestionnaires du système de santé. En outre, la Fondation travaille avec ces décideurs pour soutenir et favoriser leur utilisation des données de recherche lorsque des défis particuliers se posent dans la politique ou la gestion des services de santé. Tous les projets, processus ou activités de la Fondation font intervenir des chercheurs de même que des gestionnaires et des stratèges du milieu universitaire et du système de santé du Canada.

- Les partenariats organisés par l' Institut de recherche en santé du Canada (IRSC)

Dès le départ, les IRSC ont mis en place une vaste démarche inclusive en matière de partenariat, et l'environnement de recherche multidisciplinaire qu'ils favorisent permet de réunir une vaste gamme d'organisations. Les organismes partenaires comprennent d'autres ministères et organismes fédéraux, des organismes de financement provinciaux, des ministères provinciaux et territoriaux pertinents, des organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé, des organismes non gouvernementaux, l'industrie et des organismes internationaux. (Une liste de nos partenaires actuels est disponible dans la section Ressources.) Les partenariats peuvent permettre de faire des contributions financières et des contributions non financières; celles-ci peuvent inclure: l'accès à des réseaux professionnels, à des domaines de compétence, au partage de méthodes et de documentation et à des ressources en nature.

- Les trousses et les programmes de sensibilisation et de formation du Centre de liaison sur l'intervention et la prévention psychosociale (CLIPP)

Le Centre de liaison sur l'intervention et la prévention psychosociales (CLIPP) est un organisme de coordination et d'expertise en transfert des connaissances. Ses activités concernent exclusivement les problématiques psychosociales. À vocation interuniversitaire et intersectorielle, le CLIPP assure la liaison entre le réseau de la recherche psychosociale, les milieux d'intervention et de prévention, les décideurs et les médias.

- l'Association canadienne des soins de santé (ACSS)

The Canadian Healthcare Association (CHA) is the federation of provincial and territorial hospital and health organizations across Canada. Through our members, CHA represents a broad continuum of care, including acute care, home and community care, long term care, public health, mental health, palliative care, addiction services, children, youth and family services, housing services, and professional and licensing bodies. These services are provided through regional health authorities, hospitals and other facilities and agencies that serve all Canadians and are governed by trustees who act in the public interest.

- Le Fonds de la recherche en santé (FRS)

Le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) est un organisme subventionnaire à but non lucratif instauré en vertu de la Loi sur le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (L.R.Q., chapitre M-30.01). Relevant maintenant du ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE), le FRSQ met en œuvre les stratégies gouvernementales en matière de recherche en santé humaine telles que définies par la Politique québécoise de la science et de l'innovation. Pionnier au Canada et au Québec, le FRSQ a été créé en 1964 par le ministère de la Santé du Québec sous le nom de Conseil de recherches médicales dans le but de conseiller le ministre en matière de recherche médicale. Quarante ans plus tard, le FRSQ joue un rôle de premier plan dans la planification et la coordination du développement de la recherche québécoise en santé. Le FRSQ alloue chaque année près de 80 millions $ en bourses et en subventions à la recherche publique en santé humaine, à l'université comme dans les centres de recherche du réseau de la santé, quelle que soit la méthodologie (fondamentale, clinique, épidémiologique, en santé publique, sur les services de santé et sur les aspects sociaux de la santé). Pour accomplir sa mission, et maximiser les retombées économiques et sanitaires de la recherche, le FRSQ investit dans : -l'appui des chercheurs et des étudiants performants -le soutien aux regroupements de chercheurs (centres, groupes, réseaux) -la valorisation de l'excellence, de l'innovation et la diffusion des connaissances -la responsabilité sociale et les pratiques éthiques -la synergie et le partenariat.

- Les communautés de pratique des Services gouvernementaux

Qu'il s'agisse de produits ou de services, la mondialisation des échanges nous démontre chaque jour que la survie des organisations, et non plus simplement leur développement, repose sur leur capacité à gérer le savoir du personnel. La nécessité pour les entreprises et, par extension, pour les citoyens de coexister dans cet environnement interpelle de plus en plus le savoir même des organisations publiques à même les services que l'État leur offre. Ce savoir ne peut être codifié puisqu'il est constamment en évolution. Pourtant les praticiens y ont recours constamment. Il fait appel au flair, aux réflexes adaptés à une situation particulière et à l'expérience éprouvée des personnes. C'est ce qu'on appelle le savoir tacite.

- Le thème du Partage et utilisation des connaissances du Réseau de recherche en santé des populations du Québec (RRSPQ)

La santé est un phénomène complexe qui ne dépend pas seulement de facteurs biologiques ou médicaux. Si cela est de plus en plus connu du milieu de la recherche, il reste que les sociétés modernes continuent d’investir principalement dans leur système de santé. Cela suggère qu’elles conçoivent encore majoritairement l’accès aux soins comme le principal déterminant de la santé des populations. Pourtant, bien d’autres paramètres sont responsables de notre bien-être. Parmi les plus connus, il y a les bonnes habitudes de vie et une saine alimentation. Mais au-delà de la santé individuelle, les chercheurs ont prouvé que ce sont les facteurs sociaux et économiques, dont la pauvreté, qui sont les grands responsables de l’état de santé d’une population. Cela expliquerait partiellement pourquoi, dans un régime universel comme l’est celui du Québec, certaines personnes sont en meilleure santé que d’autres. La recherche sur la santé des populations s’inscrit donc dans cette approche de la santé qui étudie les déterminants de la santé, par exemple le revenu et l’environnement social, et qui tente de mieux comprendre les mécanismes par lesquels s’opèrent les inégalités entre les différents groupes de la population dans le but d’améliorer l’état de santé global de la population. C’est pourquoi le Réseau de recherche en santé des populations du Québec conçoit que le champ d’action de la santé des populations inclut tous les secteurs touchant la santé publique et des populations, la santé et la société et l’organisation des services de santé et les politiques de la santé.

- Le projet Science et Société, organisé par l'Association francophone pour le savoir (ACFAS)

Cumulant plus de 80 années d'existence mais résolument tournée vers l'avenir, l'Acfas s'est donné comme mission de promouvoir l'activité scientifique, de stimuler la recherche et de diffuser le savoir. Véritable plaque tournante de la recherche en français, l'Acfas contribue à la vitalité du milieu scientifique de plusieurs façons. Voici un aperçu de ses principales activités et de son rayonnement.

- Les projets de partenariat du Regroupement des ressources alternatives en saté mentale du Québec (RRASMAQ)

Fondé en 1983, le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) est un organisme sans but lucratif qui regroupe une centaine de ressources alternatives en santé mentale réparties sur le territoire du Québec. Ces ressources à taille humaine, imbriquées dans la communauté, engagées socialement, se distinguent par la qualité de leur accueil, par leur polyvalence et par leurs structures qui favorisent les rapports égalitaires entre les personnes. Ces ressources sont : des centres de crise, des groupes d'entraide, des ressources thérapeutiques, des lieux d'hébergement, des maisons de transition, des centres de jour, des ressources de réintégration au travail, des services d'écoute téléphonique, des services de répit, des services de suivi dans la communauté, etc. Le RRASMQ favorise le pluralisme des approches et des pratiques. Il prône une vision globale de la personne, une façon "autre" d'accueillir la souffrance et la détresse, ainsi que la réappropriation par les personnes du pouvoir sur elles-mêmes.



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