Canada
National Bioethics Advisory Commission (NBAC), États-Unis
Naissance : This commission met for the first time in 1996, a year after it was created by Executive Order. It expired in 2001.
Historique : The Department of Clinical Bioethics was launched in late 1996. In 1977, John Fletcher, Ph.D., was appointed by then Director Mortimer Lipsett as the bioethicist at the Clinical Center. Among the responsibilities of this role, Dr. Fletcher was expected to read every research protocol and evaluate it for ethical content. At that time, there was a great deal of suspicion about bioethics and bioethicists at NIH. In 1985, the one-person position expanded into a Bioethics Program. Dr. Fletcher left NIH in 1987, and Dr. Alison Wichman, a neurologist, became first the acting chief and then the chief of the Bioethics Program. Among her initiatives were the inclusion of a bioethicist on each of the NIH institutional review boards (IRBs), the creation of a bioethics fellowship program, and, in 1990, the formation of an ethics committee for the Clinical Center. Dr. Wichman resigned in 1991 and Dr. Frederick Bonkovsky assumed the leadership of an expanded Bioethics Program that included two staff fellows and a secretary. In July 1995, in collaboration with the Office of Human Subjects Research, the National Institute of Nursing Research, and the National Center for Genome Research, Dr. Gallin convened a "Conference on the Future of Clinical Bioethics at the National Institutes of Health Intramural Program." The purpose of the conference was for Dr. Gallin to delineate his vision for a new Department of Clinical Bioethics and for the attendees to offer their suggestions regarding the structure and function of the proposed department. A national search for the chief of the proposed Department of Clinical Bioethics began in the fall of 1995, resulting in my assuming the position in February 1998.
Mission :
The Department of Clinical Bioethics (DCB) is a center for research, training, and service related to bioethical issues. The DCB conducts conceptual, empirical, and policy-related research into bioethical issues :
- - to offer comprehensive training to future bioethicists ;
- - to offer educational programs for biomedical researchers and clinical providers;
- - to provide high quality ethics consultation services to clinicians, patients, and families of the NIH's Clinical Center ;
- - to advise the NIH IRBs on ethical conduct of research protocols.
Historique : Created by President George W. Bush in 2001, the Council was charged with advising the President on bioethical issues that may emerge as a consequence of advances in biomedical science and technology. Executive Order 13237 : November 28, 2001 : Creation of The President's Council on Bioethics. By the authority vested in me as President by the Constitution and the laws of the United States of America, it is hereby ordered as follows:
Section 1. Establishment. There is established the President's Council on Bioethics (the "Council").
Section 2. Mission.
a. The Council shall advise the President on bioethical issues that may emerge as a consequence of advances in biomedical science and technology. In connection with its advisory role, the mission of the Council includes the following functions:
- - 1. to undertake fundamental inquiry into the human and moral significance of developments in biomedical and behavioral science and technology;
- - 2. to explore specific ethical and policy questions related to these developments;
- - 3. to provide a forum for a national discussion of bioethical issues;
- - 4. to facilitate a greater understanding of bioethical issues;
- - 5. to explore possibilities for useful international collaboration on bioethical issues.
b. In support of its mission, the Council may study ethical issues connected with specific technological activities, such as embryo and stem cell research, assisted reproduction, cloning, uses of knowledge and techniques derived from human genetics or the neurosciences, and end of life issues. The Council may also study broader ethical and social issues not tied to a specific technology, such as questions regarding the protection of human subjects in research, the appropriate uses of biomedical technologies, the moral implications of biomedical technologies, and the consequences of limiting scientific research. c. The Council shall strive to develop a deep and comprehensive understanding of the issues that it considers. In pursuit of this goal, the Council shall be guided by the need to articulate fully the complex and often competing moral positions on any given issue, rather than by an overriding concern to find consensus. The Council may therefore choose to proceed by offering a variety of views on a particular issue, rather than attempt to reach a single consensus position. d. In support of its mission, the Council may accept suggestions of issues for consideration from the heads of other Government agencies and other sources, as it deems appropriate. f. In establishing priorities for its activities, the Council shall consider the urgency and gravity of the particular issue; the need for policy guidance and public education on the particular issue; the connection of the bioethical issue to the goal of Federal advancement of science and technology; and the existence of another entity available to deliberate appropriately on the bioethical issue.
Activités de consultation ou de débat public:
Analyse ou remarques:
Le mandat du Comité consultatif canadien de la biotechnologie (CCCB) a pris fin le 17 mai 2007 au moment de la publication de la Stratégie des sciences et de la technologie (S-T) du gouvernement du Canada, intitulée Réaliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada(www.ic.gc.ca/fpublications). Dans cette Stratégie des S-T, le gouvernement annonce qu’il a l’intention de créer un nouveau Conseil des sciences, de la technologie et de l’innovation, dans le cadre d’efforts plus globaux visant à consolider les comités consultatifs externes afin de renforcer le rôle des experts-conseils indépendants. Le nouveau conseil fournira au gouvernement des conseils stratégiques sur des questions que lui soumettra le gouvernement et produira périodiquement des rapports sur l’état de la nation, qui situeront le rendement du Canada et les progrès qu’il accomplit dans le domaine des S-T, par rapport aux normes internationales d’excellence. Le site Web du CCCB a été conservé uniquement pour des raisons historiques et pour faciliter la consultation.
Commission de l’éthique, de la science et de la technologie
Historique : En janvier 2001, le ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Jean Rochon, publiait une politique de la science et de l’innovation intitulée « Savoir changer le monde ». En matière d’éthique de la science et de la technologie, il y annonçait, en page 47, la création « d’une Commission de l’éthique de la science et de la technologie rattachée au Conseil de la science et de la technologie, dont le mandat serait de mettre en discussion des questions éthiques, notamment par voie de forum, pour dégager des orientations ». Le 14 juin 2001, M. David Cliche, ministre délégué à la Recherche, à la Science et à la Technologie, demandait par lettre au Conseil de la science et de la technologie de mettre en place une commission de l’éthique, et précisait les grandes lignes de son mandat. C’est à sa séance du jeudi 6 septembre que le Conseil a formellement constitué la Commission de l’éthique de la science et de la technologie. Deux principes fondamentaux priment dans la définition des liens qui existent entre la Commission et le Conseil : l’organisme jouit d’une totale indépendance morale ; son rattachement au Conseil est d’ordre administratif. La Commission demeure propriétaire de tous ses documents, avis, etc. Tous ceux qu’elle produit sont du domaine public et elle doit mettre en œuvre les moyens nécessaires pour maximiser elle-même l’impact de son action. Elle doit cependant déposer les documents produits auprès du Conseil de la science et de la technologie qui les transmet au ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
Mission :
La mission de la CEST consiste, d’une part, à informer, sensibiliser, recevoir des opinions, susciter la réflexion et organiser des débats sur les enjeux éthiques du développement de la science et de la technologie, et, d’autre part, à proposer des orientations susceptibles de guider les acteurs concernés dans leur prise de décision. La CEST s’acquitte de cette mission :
- - en définissant de sa propre initiative ses objets de réflexion, ou en répondant à une demande du ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation ou du Conseil de la science et de la technologie ;
- - en colligeant l’information pertinente aux questions qu’elle aborde, à l’échelle nationale et internationale, et en diffusant largement cette information par les moyens qu’elle juge appropriés ;
- - en organisant des débats publics sur ces enjeux, notamment par voie de forum, dans le but de connaître les valeurs propres à la société québécoise et de dégager des consensus ;
- - en prenant position sur ces enjeux, notamment sous forme d’avis adressés aux intervenants du domaine de la science et de la technologie, qu’ils soient praticiens, chercheurs, responsables politiques, administrateurs, membres de comités d’éthique de la recherche, de comités d’éthique clinique, etc. ;
- - en conseillant le gouvernement et les organismes concernés en matière de besoins de formation en éthique de la science et de la technologie ;
- - en présentant annuellement un rapport de ses activités qui devient partie intégrante du rapport que le Conseil de la science et de la technologie transmet chaque année au ministre ;
- - en établissant des liens formels avec des organismes de même vocation dans divers pays.
Conseil national d’éthique en recherche chez l’humain, Canada
Historique : Au moment de la révision de ses Lignes directrices concernant la recherche sur des sujets humains, le Conseil de recherches médicales du Canada (CRM) a conclu qu'un système d'examen éthique fondé sur l'exécution d'examens autonomes par les comités d'éthique pour la recherche (CER) locaux exigeait un soutien permanent et des échanges d'informations. À la demande du CRM et avec des subventions du CRM et de Santé Canada, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada a donc mis sur pied le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain. Le Collège royal a accepté cette responsabilité parce que la plupart des recherches cliniques effectuées au Canada le sont par des spécialistes agréés par lui, et parce qu'il procédait déjà à l'évaluation des programmes des facultés de médecine. Afin de protéger aussi les sujets de recherche participant à des projets autres que ceux subventionnés par le CRM, le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain inclut des représentants des organisations-clés en recherche clinique ainsi que du grand public. En 1995, on a créé le Comité de coordination du CNÉRH. Son rôle consiste, entre autres, «à servir comme tribune favorisant la discussion et la collaboration dans le contexte du respect de normes d'éthique par les institutions de recherche... plus particulièrement telles qu'elles se rapportent au CNÉRH, et à fournir un soutien financier et intellectuel au CNÉRH pour l'aider à s'acquitter de ses importantes responsabilités et à remplir sa mission». Le nom du Conseil a été changé en décembre 1997. La nouvelle appellation, soit le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain , représente mieux l'étendre de ses attributions.
Mission :
Favoriser la protection et le bien-être des sujets humains participant à la recherche; Encourager le respect de normes éthiques rigoureuses en matière de recherche faite avec des humains.
Le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain devra : Madat - Attributions (1995) : Assister les Comités d'éthique pour la recherche (CER) dans l'interprétation et la mise en oeuvre des lignes directrices relatives à l'éthique de la recherche auprès de sujets humains;
- - Assister les CER dans la résolution de questions contentieuses;
- - Venir en aide aux CER pour l'établissement et la mise en oeuvre de procédures d'évaluation et de suivi des projets de recherche auprès de sujets humains;
- - Établir un mécanisme d'évaluation continue des fonctions des CER;
- - Promouvoir l'éducation, la communication et la compréhension à l'intérieur de et entre les institutions, les CER, les chercheurs, le personnel professionnel, les organismes qui financent la recherche ainsi que le grand public sur les aspects éthiques de la recherche auprès de sujets humains et sur la mise en oeuvre de lignes directrices pertinentes;
- - Travailler avec les comités d'éthique ou des divisions des divers Conseils de recherche, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et Santé Canada, afin d'assurer que les lignes directrices et les déclarations relatives à l'éthique de la recherche correspondent aux besoins de la recherche auprès de sujets humains au Canada;
- - Assister les CER, les institutions et les organismes qui financent la recherche, afin qu'ils maintiennent et développent leur expertise relative à l'évolution des approches éthiques à propos de tous les aspects de la recherche auprès de sujets humains. Une telle expertise devra comprendre les aspects traditionnels de la recherche, les aspects des nouvelles sciences et technologies, et, plus particulièrement, les aspects relatifs à la diversité culturelle du Canada.